dimanche 14 août 2011

Vers et proses


Vers et proses

Assez de vers tirés de l’écume des choses
Inutiles désordres bouillies quatrains savants
Tirades surmenées au-delà de la prose
Moi qui ne veux que toi guerrier d’amour servant

Le soleil qui t’inonde cet ambre qui te dore
Les effluves douceurs depuis tes seins tes reins
Ces parfums d’une peau aux doux grains que j’adore
Pour dire autant de flammes je veux des mots de rien

Chérie parler d’amour t’offrir des métaphores
Sur du Velin parfait laisser ma plume aller
Ces billets parfumés ces mots doux dans l’amphore
Sont-ce des jolies fleurs sont-ce roses en ballets

Vaines tirades belles entendent-elles filles femmes
Des tumultes urbains où saignent bêtes damnées
Les hommes bons, précieux et leurs cris et leurs flammes
Monter l’écho maudit de leurs tourments minés

Femme tu n’es plus celle du tissu que tu brodes
Des mailles tu n’es plus tricoteuse à l’envers
Les hommes verts de rage dans les orages grondent
Adam souffre Ève tremble perdus dans leurs revers

Assez de vers tirés de la beauté des roses
Laissons la Baccara aux épines acérées
Griffer l’amour saigner nos veines bleues ces choses
Ces sillons de souffrance aux routes apeurées

Noël Vallier



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