jeudi 27 février 2014

St Benoit priez pour nous ...

Saint Benoit priez pour nous ...

Sommé d'en faire assez sur l'épaisseur de Neige 
Qui surprit prestement bien avant le sommet
Je m'en viens par la plume trempée dans l'encre beige
Vous conter deux trois choses vers blancs que je commets

Point besoin de raquettes harnachements abstraits
Seule une paire de guêtres ou brodequins lacés
Nous étions sans posture et à ce point distraits
Que cette poudre pure produit tant d'enlacés

Le sentier merveilleux tout comme les sentiers
Que hier nous empruntions lestés d'humeur diurne
Au ras des cailloux ronds que nous prenions entiers
S'échappait aujourd'hui en poudreuse taciturne

Ah ces pieds dans les traces de deux ouvreurs zélés
Que nous mettions rageurs au pas de l'altitude
Et ces balais blanchis insolents révélés
Puis leurs gifles tendues vers nos figures rudes

Il fallait en sortir midi était sonné
En sortir hardiment avant les engelures
Et de ne pouvoir faire simplement raisonnée
Cette idée déjeuner sur goudron ah gageure

Point besoin fut d'indiens oreilles sur le bitume
Éclaireurs inutiles plumes au vent engagées
Le bruit était ailleurs las-bas parmi les brumes
Vers ces sommets dentelles immaculées rangées

Au retour pas nous prit sur l'asphalte rageur
Et vengeur aussitôt de n'être point crédible
L'argentifère plat déroula racoleur
Un ruban de mépris sous nos souliers tangibles

Il y eu le curé épisode racé
Après que Boulonnais Percheron furent cultes
Et de culte en église dans la chaire opiacée
Robert fit un sermon Dieu fit une culbute

Noël Vallier .

mercredi 12 février 2014

Autour de Beauchastel

Randonnée autour de Beauchastel .

Près de trente ou vingt neuf tout paraissait facile
Très groupés nous étions et d'ardente façon
Des premiers hectomètres nous fîmes un jeu de vrilles
Et de glaise et d'argile comme un cheval d'arçon

La course fut alerte à son point beau Castel
De départ et de marches et d'escaliers en pierre
C'était gravir de peine de courage nous Martels
Les pans de terres molles et l'absence de lierres

Ah ces bâtons précieux leurs bribes de vacarmes
Dès l'entame entreprise de ces petits sentiers
Débusquant sitôt fait les écorches et les armes
De la terre engourdie et ses sillons altiers

C'est ainsi rituel une file se forme
Parsemée de couleurs et telle un arc en ciel
Prenant comme un crachin la sueur qui dégomme
Cette file défile le temps d'un grand soleil

Février semble absent rien des hauteurs ne gèle
Quelques cèdres typiques fleurissent les maisons
Sur les murets branlants le printemps joue des grêles
En pendant sur ses pierres des mousses hors saison

Et sans être distraits par les diverticules
Qui fleurissent aux plaies des carrefours étroits
Pataugeant fort de gré affolant ventricules
De salut nous saisîmes le bout du bout du toit

Le retour fut aisé de bitumes en bitumes
Et du tohu-bohu que la route assénait
Une Martre éclatée maladresse diurne
Victime répandue dans son sang ricanait

NV .

dimanche 2 février 2014

Les coeurs purs !!





La religion : « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte » selon Cicéron .
Pour autant devrait-elle rassembler les seuls hommes paisibles et dotés d'une solide raison ?? j'en suis convaincu .
Toutes les atrocités décrites sont perpétrés par de mauvais guerriers forcément équipés d'une piètre cervelle .
Un embrigadement encadré par des individus vénaux pourris jusqu'à la moelle , ratés , corrompus bien sûr et débordés du coeur et de l'âme par les dévastations "intellectuelles" que peuvent causer les conséquences de la folie .
De fait comme ne le dit pas Cicéron la religion peut ne pas être une pratique , cependant quand elle y parvient , quand son enseignement accouche d'une vertu ( celle du bon comportement ) et dès lors que des communautés d'hommes et de femmes se sentent rangés , en harmonie , et débarrassés enfin de leurs tracas égocentrés l'existence devient praticable .
Alors certes les curés mauvaisement défroqués , les pervers en soutane ( ??!! ) ou en civil , les mauvais désirs qui rodent dans les cloîtres , dans les cures ou ailleurs , sont une bien détestable illustration de la pensée chrétienne , pour ne prendre que celle-ci .
La vie est un monde où cohabitent virus , salmonelles diverses et des bataillons de plaies (les coeurs purs) il convient donc de laisser aux purs la liberté de croire et de s'en remettre . 


Noël Vallier .