lundi 27 octobre 2014

A l'attention de l'inconséquent Eymeric Cayron ....


Va pour les ortolans Noëlle , mais vous esquivez le vif du problème ( si j'ose dire ) . Considérons que la Tauromachie soit "spectacle" destiné aux seuls vauriens , indigènes microcosmiques dissidents , amateurs de dimanches ensoleillés , irruptifs dans cette enceinte romaine et les fesses au bout du compte complètement tannées par la roche . Considérons encore les mêmes , jamais prosélytes , diserts en de seules grandes circonstances ( avec leurs amis puristes ) et taiseux dès les premières apparitions de la frivolité boulevardière . Quelle dignité , quelle classe !! Je mise au moins cent roubles sur l'insincérité de nos détracteurs , leur détresse après ( ou pendant sait-on jamais ) la corrida n'est qu'une posture . Faudrait-il qu'ils puissent témoigner d'une exceptionnelle grandeur d'âme , d'une irréprochabilité comportementale ( testée et approuvée ) contagieuse , d'un messianisme inédit instillé par un Dieu amnésique , d'une maison ouverte conséquemment et donnant sur une table où seuls les fumets végétaliens trouveraient place . Si ces conditions ne sont pas remplies leur combat unique est une galéjade , leur énervement une comédie , leur effarade peut-être , je dis peut-être... une pitrerie !! Ou alors ils sont seulement pragmatiques et nous pénétrons là un monde insignifiant , un monde de provocations . Le prochain thème reprendra l'idée souvent débattue du romantisme dans les abattoirs . Si vous en approuvez l'initiative ! Non Kit Carson vous ne pourrissez pas ma page , vous la flattez au contraire , cependant je vous trouve bien énigmatique !!

Noël Vallier .

samedi 25 octobre 2014

Brève distraction autour des Toreros !!



Plus particulièrement destiné à Zorro mais sans exclusive !!

Avec toute ma cordialité .


Certes Zorro je ne suis pas tendre avec les opposants du milieu taurin ...
En effet je m'indigne avec la même force quand j'entends monter depuis leur plume vitriolée le bruit de leurs brigades épistolaires vengeresses .
J'essaie pourtant de comprendre .
Si à leurs yeux la corrida est une machine de guerre , une misérable tuerie , comment diable considèrent-ils celles et ceux spectateurs sincèrement aimants de cette aficion ??
Il est vrai que l'interdiction généralisée de cette coutume et j'ose le dire de cet art ne mettrait jamais nos vies en péril , ni n'affecterait l'ordre ordinaire du temps et des choses , elle serait seulement une interdiction de plus tout en étant la cause principale ( et c'est peu dire ) de l'extinction d'une race singulière de bovins , race exclusivement dédiée au combat .
Le grief est unique , la souffrance et ses corollaires ( spectacle affligeant , déshonneur du torero , humiliation infligée au taureau ) .
Certaines considérations peuvent être entendues , la souffrance bien sûr , mais aucun des corollaires qui viennent d'être présentement énumérés .
Je ne me battrai pas conséquemment sur le thème de la souffrance l'argument est parfaitement entendue .
Et cependant je tiens à dire deux ou trois choses .
Rien n'est plus solennel et grisant que la montée vers les gradins ou chaises , rien n'est plus enthousiasmant pour l'esprit que l'attente sous les meilleurs soleils de cette messe ( vécue comme telle par les spectateurs ) célébrée avec un foule experte portant beau , riche de ses bigarrures et si soucieuse du respect de tous les protocoles .
Puis la pena taurine fait résonner ses cuivres dans un silence de ..... paix , de ferveur contenue au rythme de la course et de ses nombreux évènements .
Le taureau gicle sur la piste et attaque aussitôt la cape rouge du matador , le combat est alors exemplaire , infiniment risqué pour l'homme courageux qui s'oppose ainsi à la masse en mouvement qui pèse en moyenne 500 kilos et bien davantage fréquemment .
Ces moments de cape constituent indéniablement une épure absolue , indissociable de l'oeuvre qu'elle déroule face à nos émotions conjuguées d'esthètes .
Le picador n'est jamais le bienvenu , ses frasques seront sifflées par le public peu enclin à apprécier cette sorte de jeu à la chignole .
Et pourtant l'intervention de l'homme à cheval n'est pas négociable car elle participe des nécessités de la mise en posture et de l'affaiblissement du fauve .
Une fois libéré , les banderilles viennent écorcher son cuir , on en oublie les premières souffrances de la bête tant le spectacle est prenant .
La foule est en communion , mais à aucun moment , je dis et je répète à aucun moment elle est demanderesse de violence et de transgressions .
L'heure venue de la muleta sera un moment de corps à corps tragique et spectaculaire , ce moment sera commenté , disséqué , analysé et loué si le mérite ou la classe du torero s'impose , le taureau sera applaudi , chéri même si ses armes et ses postures pointent son courage .
Les hommes sont toujours saisis , définitivement saisis , avant que de devenir soudainement graves , très graves , à l'heure glacée de l'estocade .
Ils ne pardonneront rien au torero maladroit ou empêché , ils espèrent une mort expéditive car de la corrida il n'est pas de pire moment .
Certes le taureau aura souffert , mais je l'affirme jamais pour rien .
Ou alors nous sommes des monstres !!
Noël Vallier .

Brève distraction autour des hommes ....

Le mot éveilleur me "parle" ( comme pourrait le dire un jeune cadre ambitieux pétri de pédantisme à quelques minutes de l'ouverture de son premier séminaire ) .
Cependant éveilleur n'a pas la moindre connotation religieuse , réveilleur oui et bien au-d
elà de la connotation puisqu'il porte la définition même du religieux "qui réveille" !!
Cette estimable association dont cher Zorro vous paternalisiez l'existence avant que , facétieux ( comme à l'ordinaire ) vous en retiriez son commentaire préliminaire , s'amuse avec la sémantique jusqu'à la confusion ..
Je me les "brise" à tenter depuis quelques centaines de milliers de minutes à contribuer à la hauteur de ma modeste taille à la remise en mode et en ordre de la probité intellectuelle .
Tudieu quel travail harassant , en premier lieu faire fi des modes , leur préférer les commodités , les enracinements et les réalités ordinaires du monde .
La difficulté de produire tel que suggéré , c'est celle de devoir attendre ( et atteindre ) l'apaisement de l'âge celui qui n'autorise jamais le moindre retour ou la moindre discutaillerie , faute de ne plus pouvoir compter avec l'indulgence de la temporalité .
Mais que d'énergie perdue à vouloir ( sans le moindre prosélytisme ) tenter de convaincre en avançant de solides raisons , ces raisons seront aussitôt disqualifiées puisque produites par un individu . L'individu est l'ennemi juré de la masse , il est aussi l'ennemi juré de l'individu , nous pénétrons alors un monde concentrique où son centre devient une chimère .
Il nous reste alors comme seules perspectives la conversion possible des voisins des riverains des amis peut-être , mais les amis sont-ils légion ??!!
Terrible frustration conséquemment et cette impossibilité réelle de ne jamais pouvoir convaincre et épater hormis les effets possibles de sa petite prose ...
Il nous reste l'amusement convivial et la bonne chère , pour certaines et certains des passions ( la tauromachie en est une ) celles des vins , de leurs singularités , de leur terroir et là possiblement comme des sortes de rebonds culturels car de leurs terres pourront peut-être rejaillir d'autres propos d'autres obsessions d'autres tranquillités .....



Noël Vallier .

vendredi 24 octobre 2014

Toro .... et toujours suite !!


Pour Noëlle et Zorro , et les autres ....
L'argument de notre ami Zorro paraît à priori recevable :" et pourquoi pas dit-il avec un Lion ?? "
J'opposerai d'emblée à la frêle stature de l'homme la force dévastatrice du Taureau ses armements impressionnants , son morphotype dévastateur et son profilé digne de la recherche des meilleurs ingénieurs d'usine .
Pour ce qui concerne le lion , s'agissant notamment de ses qualités intrinsèques , on peut dire de lui que c'est une marque !!
Tout en gueule , mâchoire et griffes , bondissant , affamé hors les heures de sommeil , prédateur ultime , fauve indécrottable ....
Zorro prétend que le courage des hommes dentelles serait reconnu à l'aune de ces affrontements de référence !! Zorro semble donc préférer à la gardiane ( ou daube ) camarguaise , la bouillie citoyenne !!
"A armes égales" de sinistre mémoire pour feu Maurice Clavel qui vit son combat contre Jean Royer dévasté par l'omission ( volontaire ) de son préambule . Ce brillant philosophe traitait donc aussitôt les organisateurs de censeur en leur souhaitant un bonsoir emporté ( pour le moins ) .
Il venait de comprendre que seuls courage et talent ne suffisaient point pour exister dans un tel débat , non , encore fallait-il qu'il soit équitablement avancé .
On pourra ergoter indéfiniment , et répéter inlassablement que les daubes ès-abattoir sont moins souillées de sang et d'infamie , on pourra toujours dire que seul le visible doit être dénoncé , on pourra toujours se "planquer" derrière un croc pour s'empiffrer en loucedé , on échappera pas à la justice divine .
Et Dieu que de leur dire :" madame , monsieur , vous fûtes d'obstinés activistes pourfendeurs des combats entre l'homme et le taureau , aimant l'animal à tel point ( ??!! ) que vous en détestiez mécaniquement et avec la même force les hommes , aimant disais-je l'animal de tendresse et de tendreté que de tels paradoxes de telles attitudes ne sont qu'insultes à mon intelligence !!
C'est en vous vautrant dans cette sensiblerie , fourchette et couteau à la main que vous avez perdu tout crédit !!
Vous ne serez pas les élus de mon paradis , car je ne reçois ici que les femmes et les hommes honnêtement assumés , ceux qui souffrent , qui crient qui applaudissent , qui pleurent aussi , mais jamais au grand jamais les pleureuses!
Mais Dieu existe t-il vraiment ??
Moi j'y crois !!

Noël Vallier .

lundi 13 octobre 2014

Sacré , vous dites sacré ??

Dissociés du Sacré nous sommes aussitôt renvoyés vers l'enclos des enflures .
Et s'empilent alors en nous des strates pléthoriques d'inconnaissances diverses d'orgueilleuses théories , de fumeux concepts , de vaniteuses et vaines analyses .
Proche de présumé Maître , enfant et pré-adolescent je me souviens de tous ces moments de grande plénitude , à ne jamais mettre sur le compte de ces âges faibles qui prétendument auraient pu nous exonérer du moindre des tourments .
Et l'office , la messe , et le latin chantant , les prêches du curé ceux du dimanche bien sûr , venus depuis la chaire .... là-haut .
Heureux assurément , service compris , étourdi souvent par le cliquettement des burettes que ma main droite mal assurée pouvait provoquer .
Bref ce temps là avait du coffre , et je défie quiconque (matamore de nos jours) télé porté en ces temps précédents mais tellement proches , de pouvoir résister sérieusement à de tels engouements ....
Que diable s'est-il passé ??
Une foultitude de petits désordres sociétaux qui ne prêtèrent guère à conséquences une révolution "intellectuelle" à la mords-moi le noeud dont je fus pareillement équipé , précédant une propulsion consécutive qui ne manqua point d'entamer les fondations .
Adieu veaux , vaches , cochons , couvées .... et bonjour le néant !!
Puis les nouveaux philosophes , quelques conciles , curés défroqués , du consumérisme en veux-tu en voilà , exode rural , avant que de transporter les villes à la campagne ( l'air y était reconnu plus sain ) .
Faillite absolue et aujourd'hui le passif est tel que sur nos propres terres ( devenues incultes ) nous sommes débordés qui par la gauche , qui par la droite par d'autres prêches affreusement radicaux qui prennent toute la place .
Il est présentement bien tard .



Noël Vallier .


lundi 6 octobre 2014

On prend les mêmes !!


On prendra comme thème car de thème il en faut
Ces dents de porcelaine ces quenottes amène
Tout juste dents de lait comme parties à l'assaut
Du temps qui se défait des années qui s'égrènent
Puis à mordre la vie autant le faire à l'aise
Hirondelles en retour et les merles farceurs
Méritent-ils autant cette humeur camarguaise
Passereaux en goguette ou autres zélés noceurs
C'est du pont des douceurs celui tout près des roses
Depuis le petit zoo parmi mille cactées
Que de baisers tu donnes à ces moineaux qui glosent
Furetant qui des graines qui du gras déjeté
84 hivers et ce nouveau sourire
Tout du neuf et du blanc et ces flocons tantôt
Tant d'ensoleillement tant d'images à décrire
Que tu te renverras sous ton épais paletot
Pour le prochain printemps cette saison à mordre
Tu seras incisive et dès le mois de mai
Des fleurs tu sèmeras et tu mettras bon ordre
Dans ton petit jardin oh douce roseraie

Noël Vallier