mardi 27 mars 2012

Pépins ... douceurs .


Un potiron ce n’est pas grand-chose
Tout juste une cucurbitacée
Un potiron c’est rond c’est rose
Drôle de courge pas racée

Mais une glace à la vanille
Doublée chargée sur son cornet
Laisse douceurs sur nos papilles
Demain pistache sous mon bonnet

C’est sur les courges que l’on glose
A courir dans les potagers
Ces piteuses paradent posent
Se posent ici diable danger

Pour une glace à la vanille
Sur son cornet lippée léchée
L’été venu comme les filles
Saveurs gourmandes goûtons cachés

Un potiron c’est pour la prose
Ses flancs dodus son dos bombé
Servent si mal mes vers que j’ose
Laisser douleurs peines rimes tombées

Les baisers fous que tu me donnes
Tes caresses dans mes cheveux
Font de mes jours des joies qui tonnent
L’amour bleu tendre mes doux aveux

L’encombrement que je dénonce
Ce vrai désordre dans le jardin
Ces buissons fous ces haies ces ronces
Ces courses folles j’en suis radin

Cet éden là dont je dispose
Ses courges lasses lourdes encombrées
Pour toi ma belle ma douce chose
Seront farcies saveur ambrée


Noël Vallier






Moyenne altitude .


Qu’il soit pluie neige ou froid ou qu’il soit détestable
Le temps que dieu propose nuit carême ou matin
Ni retiens ni empêche vers  l’Ire désirable
Mes suaves évasions sur ce plateau martien

Quelques lacets plus haut squelettes sans voilure
Les arbres endormis frémissent sous mes doigts
Sur leurs troncs tourmentés je paresse et je brûle
De l’envie sous l’écorce d’en caresser la soie

Terre dure affirmée sur ses lois basaltiques
Ce plateau où nos fièvres s’emballent , elle foudroie
Les fourmis ici-bas et leurs cris pathétiques
Tant agrippées qu’elles soient à quelque oracle adroit

Ah circuler vraiment mais circulation lente
Sur ces garrigues landes et ces chemins étroits
Ces cabris et ces thyms puis presque évanescentes
Ces images constellées s’éparpillent et poudroient

C’était un ciel très plat ce jour là en Automne
Et le Coiron suintait de quelques brouillards las
A l’heure où les éclairs entonnaient quelques psaumes
Deux Milans du tonnerre s’approchèrent ici-bas

Comment en rapporter et comment mieux l’écrire
D’une telle survenue si prés frôlant je crois
Pour peu qu’il m’en souvient leurs cris pour me le dire
Au dessus de ma tête m’en contèrent huit fois


Obsolescentes et vaines ces pâtures historiques
Lèvent souvent leurs voiles et surjettent parfois
Un tel chevauchement  frissonnant de calices
Qu’à mes lèvres brodées de leurs rosées je bois

Cette traverse épaisse quoi que l’on puisse en dire
Élève si haut l’âme et en quelconque endroit
Que curieux ébahis se piquent de le dire
Savants épicuriens en goguette … quelquefois

Sacrements et douleurs, retraites et encycliques
Cette précieuse lande que l’on prie pas à pas
De mêler en chemin sceptiques, hégémoniques
Les femmes et les hommes tout de go comme ils croient

Les squelettes d’hier ces bois qu’un rien résonne
Frémissent à nouveau de leurs sèves endormies
A nouveau en chemin en chemin les saints hommes
Contempleront encore leurs courbes et leurs plis



Noël Vallier .






jeudi 22 mars 2012

Madre de Dios, ten piedad .....

Mère de toutes les grâces , si Dieu vous en donne la liberté ou le temps penchez-vous sur la danse ......
Et que penseriez vous alors des mercantis , aimable litote , qui commercent avec la crédulité des braves gens certes bien disposés a avancer quelques pas de bourrée puis poussés par une ferveur authentiquement auvergnate , et l'Auvergne méritant le mieux , les mêmes , braves gens tapant du talon , l'oeil mouillé sacrifiant à la cadence , le balancier imaginaire des bras à la dérive puis le regard rivé sur leurs pieds ...
Ah ces pieds !!
L'appui et le mouvement de la chaussure sont portés ou plutôt encouragés et dessinés par la cambrure gracieuse du corps et le corps épouse le rythme , comme la mort épouse la terre ...
Tel devrait être le corpus de rigueur .
On parlera pudiquement de cadence pour ne point froisser les affranchis de la rythmique , ce tempo fondamental qui doit nécessairement vous dévorer la rate et la cervelle avant que vous transporter sur quelques parquets imaginés car de les mériter est une autre histoire ...
La danse est une douleur , mais elle est surtout une bénédiction et cela bien avant que d'être une discipline accessible.
Les premiers pas sont aussi les premières chorégraphies , déjà bambin le corps doit pouvoir se conformer aux instructions charnelles de l'environnement , aux ordres du temps . 
Mais on ne dit rien , ou si peu et quand on dit , tout devient prétendument possible , on fera de l'apprenti assermenté un bienheureux , du cheval de trait un pur-sang et de l'âne bâté une sorte de mustang ....
Ainsi sont dites les choses et assénées les contre-vérités !!

Crédules de tous pays réveillez-vous puis enfin éveillez-vous , vous pourrez ainsi chasser les marchands du  temple et peut-être pourrez-vous alors vivre en paix .

Cependant vous avez le droit de vous obstiner !!

Mais sachez que cette affaire vous coûtera un bras !!

Noël Vallier . 

L'archipel radieux ( suite ) .

L'Archipel radieux ( suite )

Point de confusions possible, cependant venues depuis l"univers concentrique de leur flûte les fines bulles bavardes, intarissables se mirent à en conter tant de fois que les attablés un peu embués, entre chaque service prirent le large ... 
Une pour Tahiti, une autre pour Bora-Bora, puis d'autres destinées à Moorea, Huahine et d'autres encore en hommage aux archipels , tous les archipels ...
La soirée était douce à la manière d’une prudente flanelle , l’hôtesse avait dressé la table dans le grand salon d’accueil , la musique Polynésienne jouait en sourdine tout son répertoire , Stéphane avait fixé sur l’un des murs une affiche d’époque monumentale, elle annonçait les fêtes rituelles de Juillet , sorte de commémoration dynastique teintée de couleurs incroyables , embarquée par des tamourés endiablés, divertie par de spectaculaires courses de pirogues et transcendée par l’humeur festive et l'hystérie d’un peuple tout entier collectivement saisi.
Cette édition 1969 resterait gravée à jamais dans leur mémoire.
Ils étaient quelques séditieux qui courraient encore après les toutes dernières bulles, puis toutes et tous gagnèrent le salon.

Il y eut bien d’autres palabres, de fréquentes plongées dans le rétro,Tahiti revenait tel un ouragan remuer quelques nostalgies plus rebelles, telles des sangsues elles pompaient encore dans la part tendre de leur complaisant cortex. 

La table était bonne mais il eut fallu qu'elle soit ronde et ainsi aurait-elle pu contenter onze convives qu'une fraternité récente venait de souder.
Le dîner dura le temps nécessaire, ils ne déplorèrent jamais le moindre reflux, puis passèrent les temps du fromage et des desserts ...
Ils se défièrent en vue des parties de pétanque du lendemain ils pourraient ainsi faire se cogner pour la première fois les triplettes de compétition JB que Maurice l'attentionné et généreux conscrit venait de leur offrir.
Chacune d'elle portait leur prénom gravé ... s'il vous plait !

A l’instant où ils quittèrent la table et quelques mètres plus loin autour de la piscine la douceur était encore présente, insistante même, en ce début du mois de mai les feuilles nouvelles frémissaient , le vent de la mer s'était assoupi bercé sans doute par les pleurs des mouettes et des goélands.

L'heure était venue de se laisser prendre par les appels du sommeil.



Noël Vallier









vendredi 16 mars 2012

L'absence de ton matin ...

Cette taie d’oreiller que tôt tu abandonnes

Me laissant sous la couette où nous dormons tous deux

M’inonde douces aurores de senteurs qui pardonnent

L’absence de ton corps et ses contours radieux


Au creux de ton absence je blottis tout mon être

Tes formes laissées là se figent et dans les plis

Du drap que tes seins frôlent et que mon coeur pénètre

Paressent dans leurs soies que mes tourments supplient


Je m’endors dans tes bras que je vois apparaître

Me noie dans ton empreinte disparais dans les cieux

Du petit paradis de l’Eden géomètre

Ce doux côté du lit ce nid douillet précieux


C’est ainsi le matin pendant cette heure exquise

Que tu me laisses prendre où clignent encore tes yeux

Qu’un peu de Patchouli ton adorable brise

Vient me souffler aimant ses effluves fiévreux



Noël Vallier



mercredi 14 mars 2012

L'archipel radieux ( suite ) .

L'Archipel radieux ( suite )

Puis se présentèrent Maurice et Balou  ponctuels comme les autres malgré  le handicap de l'importante distance, le massif est certes central encore faut-il ne pas vivre sur l'arête de sa circonférence nord si l'intention est de se diriger vers le sud .
Présent quelques minutes seulement après les locaux c'est à peine si l'ombre plongeante du bel olivier de la propriété avait grappillé quelques centimètres .
Ce furent à nouveau des échanges d'effusions, de bruyants contentements personne n'avait vraiment changé et pourtant faut-il encore redire que ces retrouvailles portaient les petites rides de quarante ans après la conscription !!
A quoi servirait-il de vanter l'élégante dégaine des dames, soignées séduisantes comme à l'ordinaire à l'aise bien sûr et déjà tentés de vite se regrouper pour échanger les premiers papotages ...
Il ne manquait que Gérard et son épouse, à l'instant même le portable toqua, les girondins sans aucun doute pressés de rassurer le groupe.
Ils avaient pris le train ce n'était pas prévu au programme.
Balou se porta volontaire pour repartir en gare de Marseille, son automobile venait tout juste de terminer son cycle de ventilation, le vaillant soldat de la campagne 69 chassa ses premières gouttes de sueur et reprit aussitôt du service, l'ami Gérard et madame ne taperaient pas la semelle salle des pas perdus !
Leur charmante hôtesse les invita à mieux connaître les lieux.

Les chambres donnaient soit sur la plage de la piscine, soit au pied d’un coquet bosquet.
Toutes étaient également confortables , différentes, décorées et équipées avec goût leurs tendres couleurs pastels et leur esprit provençal préfiguraient sans doute de ce que seraient la douceur de leurs prochaines nuits...
L'ami marseillais avait finement observé les réactions de toutes et tous, il trancha donc sur la délicate besogne de la répartition et le fit en homme avisé non sans y mettre un certain panache.
Quelques minutes passèrent avant que Balou et les deux amis bordelais revenus enfin de Marseille prennent  leurs marques.
Le groupe d'amis se ressouda autour de Gérard, ils échangèrent quelques bavardages avant de prendre possession de leur chambre.
Le temps d'une toilette rapide, de quelques rafraîchissements des tout premiers rangements, il leur fallu moins d'une demi-heure avant qu'ils ne se retrouvent toutes et tous à l'ombre des grands arbres près de la grande piscine.

Chacun avait apporté un colifichet et d'autres ornements polynésiens souvenirs conservés depuis plus de quarante ans soit discrètement exposés soit consignés dans quelques miteux emballages .

André s'était ému en effet de ne retrouver de son More somptueux que quelques poussières de paille seules les petites nacres d'apparat avaient survécu ...

L’heure était donc venue du champagne !!

Du brut bien sûr et du bon pour tous ces palais délicats, il serait blanc ou rosé et aiderait sans doute à délier quelques langues.
Les conversations s'animèrent la glace était désormais rompue l'heure était venue des premières commémorations

Bien des souvenirs seraient évoqués, chacun d'eux se souvint d'une anecdote, d'un moment particulier, d'une image ou d'une émotion, les avis et les références convergèrent vite et tous finirent par emboîter le pas assuré de leurs nombreux souvenirs

De nombreux flacons repartaient en consigne, les dames prenaient aussi leurs parts il arrive en effet que les bulles soient à ce point pétillantes et fines que le tour convivial finisse par prendre une sorte de caractère magique!!
Les premières douceurs de mai prenaient une humeur insolente, le petit parvis devant le pool house était déjà chauffé à blanc, les feuillages des grands arbres frémissaient à peine, un vent de mer léger comme assommé ventilait avec peine leurs premières perles de sueur.
Ils firent un moment l'analogie, il leur sembla retrouver les odeurs familières du coprah de la vanille et des fleurs de tiaré .

Sûrement l'effet du champagne !!



Noël Vallier.



















































 



mercredi 7 mars 2012

L'archipel radieux ( suite ) .

L'Archipel radieux

André et son épouse partis tôt arrivèrent bons premiers.
La vieille 406 berline avait encore belle allure, pas de GPS sur ce modèle 2000 il faudrait donc se faufiler  parmi les allées bordées de grands Lauriers-roses et de buissonnantes Bougainvillées....
M Mapy viendrait en renfort, il faudrait être bien sot pour ne rien comprendre de son guidage.
Ils localisèrent le lieu sans trop de difficultés, l'endroit était charmant, le ciel de mai connaissait une sorte d’acmé, quelques mouettes affamées claquaient leurs ailes dans les dédales parfumés de ce ravissant quartier puis un peu débonnaires becquetaient le comestible que l’homme bienveillant avait judicieusement éparpillé.
Des flaques de fientes blanches lumineuses telles du lait de chaux, couvraient quelques pans de parcelles et avant qu’elles ne soient hâtivement prélevées, les « choses » avaient déjà pris un tour intriguant.
La grande villa était posée sur une pente douce, son environnement était coutumier des avantages fleuries que propose la côte azuréenne, flamboyant comme une minuscule polynésie !
André gara provisoirement sa voiture à l’extrémité de l’allée, son épouse grilla une blonde.
Il s’approcha du large portail blanc, reconnut les lieux, jeta furtivement un coup d'oeil sur le jardin intérieur avant que de revenir sur ses pas.
Ils patientèrent une quinzaine de minutes avant que la charmante propriétaire des lieux ne vienne à leur rencontre intriguée sans doute par tant de discrétion
Elle nous avait deviné et nous pressa de garer la voiture à l’ombre de ses oliviers.
Stéphane le régional avait jeté son dévolu sur une belle demeure provençale joliment caressée par de tendres couleurs pastels.
Le soleil plombait les lieux, l'hôtesse leur proposa un rafraîchissement ils attendraient ainsi plus confortables l'arrivée de leurs amis...
Le sémillant Stéphane pointa le bout du nez de sa Jaguar à l'heure convenue, l'hôtesse qui ne manquait ni d'intelligence ni de tact prit le temps de le prévenir des raisons et des prétextes de l'avance protocolaire de ses amis ardéchois .
André reconnu sans la moindre hésitation son ami , il présentait cette allure classieuse ce détachement qui le mettait à distance de toutes familiarités.
Il n’avait pas changé, il présentait et c'était nouveau une bedaine élégante une sorte de marque de réussite qu'il portait avec un bel aplomb.
Patrice le parisien était du voyage , à la gare de Marseille André l'avait cueilli, lui aussi était resté le même toujours nonchalant et ses sourires et rires si fréquents si constants que l'on put en revendre.

Toutes et tous se congratulèrent plus de quarante ans s'étaient écoulés !!


Noël Vallier.






 





















dimanche 4 mars 2012

L'archipel radieux ( suite ) .

L'Archipel radieux ( suite )

Les recherches seraient définitivement infructueuses pour Didier, Jacques et les autres, cependant Stéphane ne perdit pas le moindre temps et il partit en quête de la meilleure adresse, celle qui pourrait rendre encore plus captivant l'esprit de ces affectueuses retrouvailles . 
Ils se retrouveraient à onze , ni les blondes ni les brunes ne compteraient pour des prunes et poussées par un délicieux entrain elles intégraient la ronde.
Patrice viendrait seul, faute de ne savoir choisir, le collectionneur de papillons épinglerait plus tard comment pouvait-il sortir de son chapeau une compagne assermentée, mise au parfum que dis-je instruite de toutes les péripéties de leur belle aventure et susceptible à tout moment de rectifier ou de renchérir sur une de leurs nombreuses anecdotes ? 
Il ne faisait aucun doute en effet que du paradis dont il est question elles avaient du à la manière d'un buvard pour en avoir été si souvent saoulées sécher et l'épreuve et ses débordements ....

Notre ami marseillais jeta son dévolu sur Six-Fours plages , il nous fit suivre un lien internet descriptif d'une très charmante maison d’hôtes proche du port et des plages, elle était nichée au coeur d'une petite oasis de palmiers et agréablement située dans un quartier résidentiel semblant offrir les meilleures garanties de calme et de bien être. 

La carte postale était engageante, toutes et tous sans la moindre réserve souscrivirent à la proposition.
Stéphane serait le régional de cette charmante étape, André avalerait avec gourmandise les quatre cent kilomètres provençaux de cette balade sudiste , Gérard et son épouse partiraient de Bordeaux, Maurice, Balou et leur compagne quitteraient pour quelques jours leur monumental massif central, Patrice le parisien donnerait congés à la capitale.

Ils avaient choisi le mois de mai celui qui donne à embaumer la nature les salons et les vestibules sitôt les premiers rayons de soleil venus et traîneraient alors sur les commodes des odeurs de mimosas et de violettes.
André pensait une fois encore à ses grands-mères.
A Flaviac le mimosa était rare, seuls quelques arbustes encore étourdis par les coups de griffes de l'hiver donneraient de leurs capiteux petits pompons jaunes, ils feraient belles les toiles cirées et déborderaient exubérants le col des vases précieux, ceux que l'on réserve pour les meilleurs dimanches. 

Mémé Fifi dés les premières violettes était une femme plus heureuse encore, elle communiait avec la nature et semblait tirer profits de toutes ses petites bontés.

André le pitchoun vivait avec elle ses dernières années de plénitude, il se souvient des promenades vers Flossac ou Pargirand, des visites chez Mme Faure et Mme Tracol, des tasses de café, du chocolat Menier et des biscuits secs qu'il croquait avec gourmandise.
Le petit était heureux, malin il aimait voler beaucoup de leur patois, mais rien de ce qu'il comprit, jamais ne lui parut à ce point déterminant !!  
Au retour il arrivait souvent que la bise se lève elle claquait alors sur les lignes électriques son souffle violent l'effet baleste tendait alors l'acier, il gémissait ses plaintes tout au long du chemin, André saisi par la trouille serrait fort la main de sa mémé.
Le salut venait depuis la ruelle plus enserrée à l'endroit de l'école des soeurs, elle parvenait à réduire une bonne partie de ce vacarme ...

C’est ainsi ils allaient se revoir en cette année 2011, quarante deux ans s’étaient écoulés, leur vie était hélas bien entamée, ils pénétraient les terres rousses, à la lisière de ces terres ils connaîtraient le plaisir de vivre de bien inattendues retrouvailles.



Noël Vallier.