vendredi 5 août 2011

Les mots et les maux

Les mots ça va ça vient et puis la vie en roses
Vous savez ces fleurs plis ces soies pour bateleurs
Un pétale là-haut sitôt s’ennuie la prose
Les mots des roses belles pour adoucir les pleurs

Sont-ce les vaniteux les ratés flibustiers ou pirates
Les défourneurs si frustes les fumistes et les sots
Sont-ce quelques ratés pressés de fuir Socrate
Sont-ce donc ces badauds rimes absentes bels arceaux

Ah détrousseurs du sens vendeurs de camelotes
Et si l’aube surgit bradeurs farceurs dévots
Aussitôt prélevé les beautés font tremblotes
Et de l’hémiplégique cancre s’éloignent par monts et vaux

Il me sera donné tant de fois branche-ursine
Pourpres coquelicots, Chèvrefeuilles et Jasmins
Que des mots empruntés au soleil aux usines
J’inonderai jolis cœurs belles tripes de ces reflets carmin

Et je m’amuserai parcourant jouisseur encycliques conventions
Dévorant en deux rots tant d’élans chimériques
Œuvres de basses œuvres force élucubrations
Les pontes ridicules rêvées dans quelques criques

Noël Vallier

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