Porter lourd si longtemps sur mon cœur et mon râble
De ces affres fortuites qui pèsent et qui soudain surgissent
Oh communs des mortels hâtons nous afin qu’ils ne le puissent
Il y aura des soleils saignés par quelques artifices
De déferlantes pluies des boues traînant leurs cliques
Puis viendra le meilleur les hommes braves en lice
Entrant dans la suie grasse pour dégager la bisque
Ah ces crabes suintants s’oxydant aux paniers où leurs pinces s’agitent
S’accrochant ballottés puis pourris par le gîte
S’absolvant de leurs fautes hissés sur mats de bites
Rêvant de marées basses pour donner de la trique
Et combien devrons-nous de siècles supporter ces offenses
Nous les hommes vous les femmes êtres de si peu de trempe
Et comment pourrons-nous supporter maintes transes
Dégoulinantes poix ah roi ah souverain décampe
Je me souviens si fort des tendres communales
Il me revient sans cesse ces atlas ces mers mortes
Je m’en retourne distrait par le crissement des craies pâles
Et valdingue apeuré sur ces vertus ma porte
Noël Vallier
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