La mort quelle douce chose il suffit qu’on y pense Des vers choisis aux vers il n’y a qu’un petit tas A faire vers la glaise oh terre que j’encense Toi qui naguère éprise guidait mes premiers pas Nous sommes au ras de terre dés nos toises trois pommes Ce moisi d’eau mouillée qui nous prenait le nez Bambins, gamins vissés sur la terre des hommes Ruelles et chapardages vies et morts … embrassez La pluie faisait claquette et nous aimions les flaques A patauger, galoches dans l’eau claire s’enfonçaient La vie semblait bien proche mais l’horizon bien flasque Et la mort de mémé épuisante vivante tant elle s’enlaçait Certes il y a les oiseaux les couleurs et les plantes Les arcs en ciel miracles les bleus fous de l’azur Il y a mon bel amour dans tes yeux l’édifiante Folie de nos passions peinte en couleurs, lasures Les blés tremblants de vie leurs épis que l’on fauchent La jonquille de mai les tremblotes d’avril Il y a mon fol amour toi qui m’aime moi si gauche A te chérir toujours comme un lierre et ses vrilles Il y a des jours bénis des histoires d’amours brèves Il y a ton corps pétri par la chair de mon sang Des rires des reniements des passions et des trêves Et la mort en guêpière immiscée dans leurs rangs Mourir en toi demain si tu veux je te l’offre Scellé dans ta blessure et mes mains dans tes mains Ne pas mourir vraiment ma passion toi mon coffre Ma perle ma rivière la vraie mort c’est demain … |
vendredi 5 août 2011
La mort mon amour ..
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