vendredi 5 août 2011

La mort mon amour ..

La mort quelle douce chose il suffit qu’on y pense
Des vers choisis aux vers il n’y a qu’un petit tas
A faire vers la glaise oh terre que j’encense
Toi qui naguère éprise guidait mes premiers pas

Nous sommes au ras de terre dés nos toises trois pommes
Ce moisi d’eau mouillée qui nous prenait le nez
Bambins, gamins vissés sur la terre des hommes
Ruelles et chapardages vies et morts … embrassez

La pluie faisait claquette et nous aimions les flaques
A patauger, galoches dans l’eau claire s’enfonçaient
La vie semblait bien proche mais l’horizon bien flasque
Et la mort de mémé épuisante vivante tant elle s’enlaçait

Certes il y a les oiseaux les couleurs et les plantes
Les arcs en ciel miracles les bleus fous de l’azur
Il y a mon bel amour dans tes yeux l’édifiante
Folie de nos passions peinte en couleurs, lasures

Les blés tremblants de vie leurs épis que l’on fauchent
La jonquille de mai les tremblotes d’avril
Il y a mon fol amour toi qui m’aime moi si gauche
A te chérir toujours comme un lierre et ses vrilles

Il y a des jours bénis des histoires d’amours brèves
Il y a ton corps pétri par la chair de mon sang
Des rires des reniements des passions et des trêves
Et la mort en guêpière immiscée dans leurs rangs

Mourir en toi demain si tu veux je te l’offre
Scellé dans ta blessure et mes mains dans tes mains
Ne pas mourir vraiment ma passion toi mon coffre
Ma perle ma rivière la vraie mort c’est demain …

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