vendredi 23 septembre 2011

Frivolités ...


Si je parle d’amour je veux petite prose
En vers ce sentiment je le peux tendrement
En confident veux tu que je dise ces choses
Je le peux jolie fleur je le veux follement

Si mes mains étaient folles aux soies de ta corolle
J’en confesse l’ivresse et j’en fais le serment
Mon cœur battait si fort sa boussole si folle
Que le nord froid fuyait restaient mes tremblements

Farouche tu étais non jamais tu étais drôle
Ton corps et ses trésors tu m’offrais follement
Et quand j’étais bouillant tu criais que j’enrôle
Tes chairs tes cris tes monts tu le disais crûment

Nous avons toi et moi caressé tard des heures
Nos plaies d’amour ouvertes nos vertiges béants
L’interdit n’était point … mais voilà que tu pleures
Tu me dis que tu m’aimes que tu m’aimes séant

Entendre qui peut dire que je n’entendis guère
L’écho de tes clameurs secouait tout mon sang
Mais l’âge où l’on butine était un temps naguère
Où désordres et malices bousculaient tous les rangs

Alors je caressais j’aimais d’amours sincères
Ces fleurs que je croisais j’en buvais goulûment
La soie de leurs bourgeons leurs larmes de cratère
Aujourd’hui mes regrets sont ces vers ces petits ornements


Noël Vallier
 


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