mercredi 7 septembre 2011

Egotique ..


M’écarterais-je dûment davantage et encore
Des chemins et des routes tracées par ces vils gnous
Que du bonheur entier du gredin qui s’adore
Citoyen funambule j’en dirais à genoux

A genoux, oh ! Posture, quelle élégante chose
Que d’en dire des bonheurs ceux des sages et des fous
Au ras des nombrils secs faire mousser la prose
Et vers ces vrilles closes clamer les cordons flous

Sur ton visage blême je me souviens souffrance
Tu étais la beauté à mes yeux incarnée
Debout j’étais courbé quand je t’ai dis ma France
Près de moi viens tout près partons nous sommes nés

Puis ces chemins tracés nous les vîmes sans cesse
Au détour d’ateliers montés par l’hommes laid
Nous étions en arrêt stupéfiés sur nos fesses
Au gré de nos croisades à croiser tant de plaies

Tu rayonnais beauté au soleil et dans l’ombre
Ces lourds dévolus voiles tes yeux bleus les cramaient
Je revois tes cheveux dans quelques impasses sombres
Ce volume envoûtant cette blondeur se pâmaient

M’écarterais-je encore violemment de ces trêves
Courses de sacs longues applaudies par des sots
Salauds, crasses, appointés pourvoyeurs de doux rêves
Oh incestueux dédale je m’accroche à mes mots


Noël Vallier








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire