A Cocadon ...
Avec l’ami Thierry nous étions à nos aises
Ces truites ces Lactaires champignons délicieux
France rêvait un peu Mauricette française
Depuis son four aimé rôtissait vers les cieux
Des poètes égarés sur la voie communale
Pleins d’ineptes façons travaillaient quelques vers
Leurs bésicles jetées un peu en diagonale
A pourrir quelques strophes qu’ils montaient à l’envers
Nous étions à frayer parmi quelques ramiers
Dans la main de Thierry sa gaule était fredaine
Les Farios du Duzon qui moquaient le panier
D’un écaillé soudain zébraient l’eau par vingtaine
Des Pitrous inspirés sur les hauts peupliers
Sifflaient des airs connus comme des ritournelles
Des milans un peu las comme de vieux voiliers
Claquaient vers les rochers leurs épuisantes ailes
Vers mon cœur ça pétait des cadences d’abysse
Au ras des prés épais où nous étions couchés
Quelques pétards tirés et nous étions Ulysse
Partis vers quelques broques à rêver quelques archées
Le panier en osier frétillait sous l’averse
Que très imprudemment nous avions de plein fouet
Pris sur nos faces pures avant que soient perverses
Nos femmes qui riaient en brassant les brouets
Du Pineau à ce jour nous gardons quelques fioles
Ces souvenirs sucrés jamais se sont allés
Et nos tiédeurs amies virevoltent en corolles
Au dessus du Duzon parmi les Azalées
Noël Vallier.
Avec l’ami Thierry nous étions à nos aises
Ces truites ces Lactaires champignons délicieux
France rêvait un peu Mauricette française
Depuis son four aimé rôtissait vers les cieux
Des poètes égarés sur la voie communale
Pleins d’ineptes façons travaillaient quelques vers
Leurs bésicles jetées un peu en diagonale
A pourrir quelques strophes qu’ils montaient à l’envers
Nous étions à frayer parmi quelques ramiers
Dans la main de Thierry sa gaule était fredaine
Les Farios du Duzon qui moquaient le panier
D’un écaillé soudain zébraient l’eau par vingtaine
Des Pitrous inspirés sur les hauts peupliers
Sifflaient des airs connus comme des ritournelles
Des milans un peu las comme de vieux voiliers
Claquaient vers les rochers leurs épuisantes ailes
Vers mon cœur ça pétait des cadences d’abysse
Au ras des prés épais où nous étions couchés
Quelques pétards tirés et nous étions Ulysse
Partis vers quelques broques à rêver quelques archées
Le panier en osier frétillait sous l’averse
Que très imprudemment nous avions de plein fouet
Pris sur nos faces pures avant que soient perverses
Nos femmes qui riaient en brassant les brouets
Du Pineau à ce jour nous gardons quelques fioles
Ces souvenirs sucrés jamais se sont allés
Et nos tiédeurs amies virevoltent en corolles
Au dessus du Duzon parmi les Azalées
Noël Vallier.
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