Une salve d’amours fous tel était mon domaine
A chaque joue frôlée sa frimousse choisie
Ces beautés qui tombaient sur mon cœur oh fredaines
Emballaient coronaires ventricules en saisies
Dans mon paletot en cuir j’égrenais fonds de poches
Espérais des doublures parfumées de jasmin
C’était ainsi je le sais rien ne fut jamais moche
Et mes dégaines aigries portaient beau en chemin
Les filles aimaient me voir d’autres voulaient me prendre
Jusqu’à l’écharpe large qui couvrait jusqu'aux reins
Les sanglots de mon cœur qui coulaient pour se pendre
Inondant l’âme morte qui mourrait dans leurs mains
Cette quête incongrue d’amours fous cette guerre
Cette épique bataille menée en tous sentiers
Me fit aimer ces fleurs que leurs calices austères
Aimaient à surmonter leurs pétales foliolés
Quand un sépale ivre battait un peu de l’aile
Je m’arrêtais aux soies des étamines hardies
Et mes doigts caressants fondaient tôt sur l’airelle
Du fruit juteux offert depuis leurs paradis
Le sentiment d’amour les charnelles révoltes
Mes désirs encombrés par les plus doux refrains
Laissent à ces refrains que mon âme colporte
La ritournelle aimée de mes élans éteints
Noël Vallier
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