mercredi 1 février 2012

80 printemps !!


Je ne sais quoi te dire l’instant est tellement grave
Tout aussi merveilleux là le jour heures braves
Je parlerai pour plaire à ton coeur nostalgie
Des mûriers de Cheylus de l’Ouvèze qui rugit

Sur les petits chemins qui mènent à la Martre
Aux crassiers jaunes et gris à l’Agau qui s’entartre
Chez l’école des sœurs un peu avant Flossac
Combien de cailloux ronds tu glissas dans ton sac

Servirait-il vraiment pour glorifier la cause
Qu’imprudemment je cède à fourbir une glose
Je dirais vingt quatre fois mais du tout premier vingt
Je sais que tu t’honores frissons doux et chagrins

Tu vivais de cousins de grands oncles et de tantes
De Sophie de Julienne ces souvenirs te hantent
De ton père précieux tu gardes le satin
Sont-ce ces rubans rouges encore dans tes mains

Si de Fifi tu tiens cette rage cette hargne
Si de la vie fleurie de ses senteurs, Cocagne
La cigale si belle des murets de Pansier
Tardera d’une belle à l’endormir … Valsez !!


Noël Vallier
                                                                                             




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