jeudi 13 octobre 2011

L'impromptu ( suite )


Ils s’éloignent et vomissent autant qu’on peut le faire
Chancelière et glouton après s’être vautré
Reichstag et Bundestag sofas sans adultère
Après avoir de l’air humé sans Solutré



Et les sous disait-elle tant ces milliards qui traînent
Que je possède là dans ces boites à mes pieds
Du mur que l’on brisa j’en vis de plus obscènes
Déborder de Taiwan, Neuilly, Gennevilliers



Sachez-le l’opulente cette emphase qui vous sied
Tant nourrie de vieux mark à l’encre encore fraîche
Me soudoie de violence et bien las je m’assieds
Pour ressentir béat les vertus de vos prêches



La Grèce j’en connais mal affirma l’indocile
Et sans gémir de trop m’a t-on dit il se voit
Trop bruyamment planqués derrière les Tancarville
Pris dans le linge blanc des hommes pétris d’émois



Et moi et moi et moi s’exclama l’indolente
Si je me prive trop si je me serre assez
Demain comment ferais-je pour assurer ma rente
Et vers Péloponnèse devrais-je me brosser



Diable dit l’impétrant nos points de vue convergent
Point de graisse à la Grèce laissons le roturier
Comme d’hab bien en baver à tirer sur sa verge
Et nous virons de bord fuyons ces palefreniers
 
Noël Vallier
 
 

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