Puis la gadoue s’en vient et ses flaques livides Peinent à préserver quelques cristaux fondants La vie presse le pas sur les bordures vides Que l’hiver blanc déserte en ce jour confondant Nous sommes blancs venus tombant comme la neige Agrippés aux flocons nous aimions tout comme eux De cette averse vierge faire quelques solfèges Portés par mille croches et leurs rondes des cieux Nos yeux d’enfants encor étourdis par l’ivresse Du silence brodé cousu par ces fils blancs Ont cédé aux carreaux de folâtres paresses A s’ébaudir sans cesse de voir couvrir les bancs Quand elle tombe rien de nous lui oppose Ce procès destiné à l’éphémère vie Qu’une beauté trompeuse ce que dure une rose Ni ne vaudra clémence ni doutes ni survies Nous la verrons très grise après quelques souffrances Vengeresse épinglant sur ses crêtes gelées Ses épaisses rondeurs leurs verglas et leurs danses A damner nos cadences et flirter nos coulées Pourtant l’hiver prochain quand les belles semaines Chanteront leurs flonflons qui le gui qui le hou Viendront blanches torpeurs ces désirs blancs de traîne Avant que l’on patauge, maugrebleu dans leurs boues |
vendredi 28 octobre 2011
Désolations ...
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