Et d’Yvon et Marie, Etoile il faut le dire
Tous deux polythéistes et faut-il nom de dieu
Soudoyer l’intendant ce fou et ses vieux sbires
Pour qu’ils ne disent point combien d’eux nous sommes pieux
Et Noël est passé et l’an neuf et le givre
Femme et moi interdits à l’aune des jours glacés
Que cherchions nous si tôt qu’aimions nous dans ces livres
Sinon que de d’espérer page après page rêver
Ce n’est point une cabale tout juste un peu de morve
Comme celle des blancs chevaux ces braves équidés
Quadrupèdes fourbus défiant leurs regards torves
Ecumes dans la gueule sur leur museau guidées
Non ne me dite point qu’il soit encore un rêve
D’espérer Balthazar Melchior ou mélopées
Au détour d’une crèche vers ruelles ou grèves
Non ne blasphémez point venez voir l’épopée
Et d’Yvon et Marie ; Etoile il faut en dire
Et tant de gens de biens et tant d’amis précieux
Les mêmes qui valent sûr ces fraternels sourires
Venus depuis Vaucluse ou d’ailleurs d’autres cieux.
Noël Vallier
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