vendredi 16 mars 2012

L'absence de ton matin ...

Cette taie d’oreiller que tôt tu abandonnes

Me laissant sous la couette où nous dormons tous deux

M’inonde douces aurores de senteurs qui pardonnent

L’absence de ton corps et ses contours radieux


Au creux de ton absence je blottis tout mon être

Tes formes laissées là se figent et dans les plis

Du drap que tes seins frôlent et que mon coeur pénètre

Paressent dans leurs soies que mes tourments supplient


Je m’endors dans tes bras que je vois apparaître

Me noie dans ton empreinte disparais dans les cieux

Du petit paradis de l’Eden géomètre

Ce doux côté du lit ce nid douillet précieux


C’est ainsi le matin pendant cette heure exquise

Que tu me laisses prendre où clignent encore tes yeux

Qu’un peu de Patchouli ton adorable brise

Vient me souffler aimant ses effluves fiévreux



Noël Vallier



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