mercredi 5 mars 2014

Une histoire pour Jean-Claude !!



Ah de ces soixante-cinq n'en prendre que quarante
S'amuser de Martine sans savoir que demain
Ce graffiti coquin pendu sous la soupente
D'une maison de neige soit à portée de main

Revenons au matin ces heures d'engelures
Après que du moteur nous nous frottions les mains
Et que de ce moteur ma foi si belle allure
Nous laissions en lieu sûr à droite sur le chemin

Jean Claude averti si maître de ces crêtes
Des sept pointes de Die que l'érudit renie
Nous parle d'une fille où la laideur s'apprête
Au donjon disparu vieille tour et vieux nid

Avant les pieds marnaient sur l'épaisseur de neige
Que des traces argotiques de verges ou de sabots
Sublimaient simplement sans le moindre manège
Pied à pied traces courtes empreintes de nabots

Je ne peux et dès lors faut-il que je me traîne
Dénoncer en ces lieux bavardages et ragots
D'un échalas piteux et de sinistre peine
Racontant force ambages des histoires de tacots

Le bougre à la peine tout plein dans sa longueur
Dans mon auto de luxe mit ses pieds tout menu
Et de gueule tout de gueule jamais prince ni songeur
Me tançait comme un âne quand l'aube fut venue

Le menu et plastiques dans la commodité
De cette maison de neige si souventefois citée
Au rez de ce jardin que la blancheur expose
Gastronomique enfin nous fit tout plein de choses

Puis défaits descendirent les hommes et quelques fleurs
Ces femmes silencieuses que les matins défilent
Sur le sentier matin ou de gamelles en heurts
Des âmes bienveillantes me calèrent dans la file

Comment dire davantage s'il n'était point ce Buis
Qui arrêta Madame et qui pousse tant à dire
Que nulle distraction ni affaire point d'appuis
Suffisent étrangement la nature à maudire

Noël Vallier .

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