jeudi 6 mars 2014

La Payre y en pas deux !!

On nous la promettait stationnaire courte douce
Un rire de randonnée somme toute comme un bout
Un sucre en ce Jeudi une orge sur le pouce
Comme une ritournelle une caresse de bon goût

Sur trois paliers garèrent les hommes leur référence
Qu'elles soient motrices ou pas crasseuses elles s'affichaient
Ici les roues d'Antoine plus bas les roues d'Hortense
Il fallait c'est un ordre les guimbardes s'en ficher

A travers quelques Buis un sentier du tonnerre
Mit son nez à la porte et force odeur errhin
A peine mises devant quelques mousses et deux pierres
Les derniers à pouffer si loin sur le chemin

Trente sept nous dit-on sans bâtons ni bel arche
Soixante quatorze mètres de couleurs de tutus
A l'assaut indécis alpinisme ... non marche
Un horizon de fesses je n'ose dire culs

Il fallait les lever s'empiffrer de calcaire
Mettre son pied à droite à gauche le genou
Rêver de lichens fous de partir ne rien faire
Bâté fort comme un âne grimper grimper partout

Il faut pourtant le dire Payre nous mit à genoux
Filer pour défilés cet enjeu pour cadavres 
Les mêmes de non vivre la bride sur le cou
Ne virent qu'un peu l'ombre de cet écrin ce havre

Au retour j'entendis des histoires de Batave
Une eau si haut perchée que des sots Hollandais
A fonder si peu sûrs des potagers de raves
Repartirent et queues basses et jeu faux paire de dès

S'il m'est permît ce soir d'adjoindre une supplique
C'est de dire tout de go que l'alpinisme effraye
Les meilleurs d'entre nous bandes ici ici cliques
Qu'il convient désormais de dire avant frayer 


Noël Vallier

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