jeudi 13 mars 2014

Un jeudi 13 ...



Que dire de St Priest et du vétérinaire 
Je n'en connais guère plus sauf à courir moulins
Leurs ailes balancées par la bise plénière
Est-il seul un moulin existe t-il malin

Puis me viennent à l'esprit comme nous roturières
Roturiers précisais-je pour quelques garçons nains
Deux dames aventurées que l'on vit à l'arrière
A la peine peut-être mais le corps l'esprit sain

Puis des petits ruisseaux à bondir d'habitude
Que l'on pu contempler eux qui donnent tant d'eau
Et que dûment franchis car de guet si peu rude
Leurs cours frais fut un style et leurs courants si beaux

Nous écrasèrent tant mais c'est une habitude
De naines existences tout au long du chemin
Ici quelques vains vers plus loin d'écorces rudes
Que nous pâlirent tant vides morts mais carmins

Puis le Dieu s'invita lui et ses magistères
Et quelques dames alertes en parlèrent si bien
Que de cérémonies en mariages et vêpres
Son compte semblait réglé il n'en restait plus rien

Le Sieur Noël en place et ses oreilles brèves
Et son sang son mémoire ne firent qu'un seul tour
Pouvait-on chemin dru ou nulle herbe ne crève
Laisser ainsi de l'art vivre si peu d'atours

La maison formidable maquignons ou soyeux
Qui pointa sa tourelle pareil un édifice
Sur le chemin bien droit nous retourna joyeux
Nous l'entendîmes ainsi sans le moindre artifice

C'est ainsi c'est Privas et que l'Auberge est belle
Qu'elle soit Préfecture rompue aux célibats
J'aime ce qui fut moi au doux temps de l'ombrelle
Quand Mémé de Flaviac la voyait tel un bât

Noël Vallier .

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