dimanche 23 mars 2014

A l'usine ...



Je me souviens encore et la douleur est raide
Cette chère Ginette et l'autre qui paisse en rang
Etranger au comptoir voulu par l'autre ped
Le maçon vénéneux l'homme de peu de sang

Une teigne oui un mâle au bas de l'altitude
Dans les poches de Vario vidait tant vidait fort
Vidait de conviction de besoin vidait rude
Vidère tan que pouvaïre le poète était mort

Et dans les moulinages les petites culottes
Que l'on voyait à peine dame ils n'en fussent point
Hissaient haut l'escalade jusqu'à laisser la motte
S'enquérir de peau pourpre engoncée et de soins

Cette histoire de labo de fachos et de larves
Misérables étrons de Pétain inspirés
Semèrent des vieux francs entre cannettes et baves
Et tentèrent de confondre l'homme ainsi mâchuré

De facto sale hasard pas loin pleine ruelle
Brusching cheveux très noirs petit sourire en coin
Consciencieusement et ses mains comme une pelle
Pénétrait les coutures du pantalon en soin

Au labo ça jappait Pimone Ruzy Hortense
Leur dévolu jeté sur l'homme généreux
Qui fut mal inspiré d'amitié sans offense
En traversant la cour d'y chercher l'homme heureux

Le cycliste la pédale l'homme sans oh pignons
Fut vite confondu et sale hasard fit peine
Cette inconsciente tache minot qu'on dit mignon
Prétendument paya pour ses misères peines

Qu'il ne soit donc personne pour s'étonner badin
Et que soit donc maudit le clown flanqué d'apôtres
Qui en plaisante encore de farces point radin
De voir partir l'ami avant qu'il ne se vautre

Noël Vallier

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