jeudi 3 avril 2014

Rando ... niais !!


A moi mardi deux mots mardi sot tu te planques
Ainsi tu files doux et n'es point aigrefin
De ta belle personne voilà que tu te flanques
D'une trentaine de paires ces jambes de biffin
Alors on en impose on fait lever guibolles
Que j'eusse ouï du mal que tu traînais malin
A faire se riper sur leurs fesses créoles
De la pierre bien dure granit teint d'opalin
Demain nous aviserons ainsi coiffés de casques
De piolets et de cordes en rappel nous serons
Et lents parmi les buis nous irons là sans masques
De vertiges s'enivrer construits en escadron
Après je me confesse au curé du village
Lui dirai de ma peine que j'en ai survécu
Et bien que d'un forfait ma tête entière enrage
Au moins suis-je là entier avec tous mes écus
Pourtant j'entends ici d'émouvants témoignages
Et remontent depuis l'antre le tréfonds et si loin
Toutes sortes de récits des chapitres des pages
Une sorte d'hommage comme plaisirs au foin
Noël Vallier

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