mercredi 7 mai 2014

Tellement empêché ...



Il y a dans ce dessin d'une vie belle trempe
Distinguée devant monts et nuages sabre au clair
Gravures et photos brûlantes sont mes tempes
Ma cheville en veilleuse veut ne point manquer d'air 

Forteresses châteaux demeures et dépendances
Tripes abasourdies dès quelques coups d"épée
Fous du seigneur grivoises belles d'époque en transes
Amours de fluides blondes flirts rudes épopées

Ce chemin qui se cabre tel un funiculaire
Intrigué par deux arbres impatients de l'été
S'en vient mourir au pied des pierres séculaires
Qui érigent aussitôt des murailles entêtées

Ne m'impatiente point tant de vues tant de grâces
Quelques sanglots épais poissent ma lèvre et mon sein
Je vois des guerres ici bombardes et populaces
Rien du bruit me dérange sucres d'orge et desseins

Puis à ma vue devant comme du vent se dresse
Une claque basalte vieille histoire coulée
Mon amour ainsi fait se taille avec adresse
Entre meneaux et burles souvenirs éboulés

Je ne peux m'en passer ces picous des montagnes
Ces ruisseaux qui ruissellent comme dégringolés
Risquerait pour ma vie les menaces du bagne
Ainsi sauver les piastres d'une colonne gaulée

Noël Vallier

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